Néobourgeois à Peyresq en janvier 2022
Les photos sont de Ir. Lolita d'Ortona (2020)
C’est après une journée bien sportive qu’un petit groupe de jeunes (et moins jeunes) bourgeois se décide à planifier des vacances à Peyresq. Après moult organisations (ou pas), ils sont enfin sur le départ ! Certains avec la hâte de retrouver le petit village où ils ont perdu leurs poumons et leur foie et d’autres avec la hâte de découvrir ce coin de paradis. Notre équipe se compose donc de : Pouchou, PingPong, Alex6, Flopine, Tom Tom, Elbou et Lolita. Une fine équipe avec des surnoms improbables et une fidèle et obéissante chienne prénommée Suki.
Jour 1 lundi 27
Le noir, la neige sur la route, le brouillard, l’apparition d’un sanglier confondu avec un ours et d’un lapin confondu avec un singe rendent l’arrivée à Peyresq fastidieuse. Une fois le moteur coupé, les premiers arrivés peinent à mettre le courant et l’eau. Trois ingénieurs, un tutoriel, des appels à un ami et une heure plus tard, la lumière éclaire le chalet de mille feux. Le feu est lancé et les burgers frétillent pendant que tout le monde s’installe. Le froid persistant incite une partie des aventuriers à dormir collés serrés et à prier pour ne pas tomber du lit superposé.
Jour 2 mardi 28
Le soleil se lève sur Peyresq (oui oui, le soleil !). Il fait bon, la neige est encore là, et la chaleur commence à se faire sentir dans le chalet froid. L’équipe organise son séjour avec un planning simple et efficace : deux bonnes randos, des apéros, des jeux de société, des apéros, des soupers copieux, des apéros, des balades et des apéros.
Après avoir fait le tour du village et joué à la pétanque de neige sur le terrain de basket, une petite balade s’impose. Les premières réalisations florales commencent alors !
Jour 3 mercredi 29
Première journée digne de ce nom, avec une vraie rando cette fois : le Puy de Rent. Raquettes ? Pas raquettes ? Les échos gembloutois affirmant que durant les vacances de Noël il y a moins de neige que pendant la semaine blanche de fin janvier, on décide de ne pas s’encombrer et, en regardant le beau soleil, d’y aller confiants. Vers le milieu de l’ascension, le vent se lève avec force sur la troupe de néo-bourgeois, déjà bien affaibli par la pente redoutable, et la neige se fait de plus en plus épaisse. Seule Suki, vaillante guerrière, continue les allers-retours entre le premier et le dernier de la file, non sans nous narguant allègrement de sa petite truffe à peine essoufflée.
Au deuxième sommet, déjà, l’équipe se regroupe et décide qu’elle n’ira pas plus loin. Le vent est trop fort, on en perd un pepet-ski, Suki est prête à décoller (et Tomtom aussi) ; on mange en s’abritant les uns les autres du vent glacial avant de faire demi-tour. On écourte donc la première balade, un peu déçus mais safety first !
Les chaussures commençant à légèrement percer, l’objectif est clair : rentrer, et vite. Malheureusement pour nous, il fut un peu plus compliqué que prévu de retrouver nos traces (on dira que le vent les a effacées hein), et c’est ainsi que nous dûmes vaillamment marcher, en suivant nos instincts primitifs de chasseurs-promeneurs, avec de la neige jusqu’au cou (genoux). Plusieurs camarades tombèrent lors de la descente, certains même jusqu’à disparaître presque totalement sous la neige, ce qui leur valu d’écoper à un shot de pénitence lors du prochain apéro. Heureusement, les pepets-skis survivants nous permirent de gagner en vitesse…
Enfin arrivés à la maison, on a vite enlevé nos chaussures pour les placer près du feu, et enfin déguster un apéro bien mérité. On espère qu’elles seront sèches d’ici demain, en attendant nous on aura bien chaud avec les cadeaux de Noël qu’on s’offre entre nous ! Un certain chanceux gourou parvient même à soustraire DEUX cadeaux de ses amis. Quelle entourloupe !
Les ravioli maison nous réchauffent enfin et désignent le roi et les sous-fifres. L’expression “tel est pris qui croyait prendre” se concrétise.
Jour 4 jeudi 30
Suivant rigoureusement le planning élaboré, on alterne entre une journée rando et une journée plus calme. Au menu aujourd’hui : la visite de Colmars et de la cascade de la Lance, mais pas avant que les deux marmottes ne se soient réveillées !!
Après avoir évité de justesse la réservation d’un restaurant autorisant les chiens à C-O-L-M-A-R, situé à environ 669 km de Peyresq, on décide (une fois n’est pas coutume) de suivre notre instinct et de voir sur place. À Colmars, le bon cette fois, nous sommes accueillis par …. le vide des rues. L’équipe se sépare pour mieux cerner le parfait petit bistro, un gentil bonhomme nous invite presque à manger chez lui, une jeune fille veut voler Suki, et c’est finalement et comme par hasard, que le choix s’arrête dans un p’tit resto qui ne propose que des burgers, et dont le cuisinier est belge une fois !
Après avoir bien engraissé nos foies et rempli nos artères, nous sommes montés à la citadelle trépidante de Colmars.
Aussitôt redescendus, nous entreprîmes la balade vers l’incontournable cascade de la Lance. Au vu de la rapidité avec laquelle nous avons visité la vaste citadelle de Colmars, on pensait potentiellement à faire une balade supplémentaire en revenant à Peyresq. C’était sans savoir ce que nous réservait la fameuse cascade. L’alliance du soleil faisant fondre la neige, et du vent faisant baisser les températures avaient rendu le chemin d’accès presque mortel pour les moins doués d’entre nous !!
Au retour, c’est un magnifique coucher de soleil qui nous suit dans les montagnes. En rentrant, on cherche désespérément le cryptide caché dans un jeu que certains d’entre nous n’ont pas bien compris et qui génère un sentiment de frustration intense. C’est donc tendu que nous nous endormons tous … Tous ?! Non, un lit rempli d’irréductible bourgeois résiste encore à la fatigue ! (Logique quand on se lève à midi). Ils empêchent donc le reste du groupe de rire de par leur super blague : “Are you fucking Sirius ?”.
Jour 5 vendredi 31
Dernier jour de 2021. On finit l’année comme on l’a commencée : comme des boss. Pour ça, on s’attaque au Courradour. Le temps est délicieux et tout se passe pour le mieux : une petite pause au soleil, un peu de chartreuse en chemin, un shooting photo avec Suki … jusqu’au moment où il faut s’équiper des raquettes. Certains s’en sortent sans trop de mal alors que d’autres … un peu moins.
Pour la descente, on suit un “chemin” pas balisé qui nous fait passer par les bois et certains se demandent si un retrouvera notre petit chalet préféré. On découvre alors que le chemin nous mène au terrain de basket de Peyresq ! Le soleil se couche doucement et on rejoint le chalet pour se préparer au passage à l’an 2022.
Vu notre effort physique de la journée, un apéro s’impose et on se lance dans une partie de Parks. La partie dure plus longtemps que prévu. Il est donc 23h30, l’heure idéale pour une raclette ! Tout est mis en place en un temps record et c’est au milieu de l’odeur de fromage du pays que nous nous souhaitons bonne année ! La soirée continue moins calmement et on découvre qu’il y a des lacs à Peyresq. Après moult ambiance, on se pose pour admirer les étoiles.
Jour 6 samedi 1
La journée gueule de bois se déroule calmement. Entre balade et rangement, notre équipe croise un groupe sur la place du village : grosse ambiance visiblement !
Après le nettoyage et le rangement, on s’en va faire la traditionnelle photo peyrescanne, prêts à repartir pour de nouvelles aventures !
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