Carnet de bord Peyresq - Janvier 2017
Vendredi (27/01) Enfin finie cette session éprouvante, une partie de notre équipe entame les 1050km qui nous séparent de la Terre Promise ; l’autre partie préférant prolonger ses retrouvailles avec notre chère Alma Mater jusqu’au samedi. C’est donc prêts à gravir des monts enneigés, des fourmis dans les mollets, la voiture remplie de petits pains et le cœur joyeux que nous faisons nos adieux à Gembloux.
Samedi (28/01) Nous nous retrouvons à Digne-les-bains pour faire le plein de vivres en vue des rigoureuses conditions montagnardes qui nous attendent. Quelques 6 caddies, 40kg de pommes de terre et 25 saucissons plus tard, nous repartons (un peu plus lourds) à l’assaut des montagnes menant à notre objectif ultime. Mais ça y est, au détour d’un lacet nous apercevons enfin ce fier petit village perché sur son éperon rocheux. Nous fêtons cela dans la neige, puis accueillons d’incongrus professeurs de physique norvégiens qui passaient par là à siroter un verre de vin rouge en notre compagnie. Le reste de nos 23 effectifs arrive dans la nuit.
Dimanche (29/01) Petite mise en jambes : malgré un premier réveil assez rude, nous nous mettons en route pour une partie du Tour du Haut Verdon Sud au départ de Peyresq. Après avoir perdu deux de nos camarades en chemin (les malheureux n’ont pas résisté à la première côte), nous prenons notre pique-nique sur une crête au-dessus de la cabane de la Cassile tout en contemplant la vue qui s’offre à nous. Quelques boules de neige se perdent, puis nous décidons de quitter les sentiers battus et ouvrons de nouvelles voies dans une neige immaculée, où seules quelques traces de lièvre rencontrent nos pas.
Lundi (30/01) Les choses sérieuses commencent, nous sortons les raquettes pour l’ascension du Pic de Rent à partir de la Colle Saint-Michel. Le dénivelé vient à bout des poumons de plus d’un et nous peinons à nous frayer un chemin dans la neige. Néanmoins, tout le monde parvient au sommet (ou est-ce vraiment le sommet ?). La descente nous semble ensuite étonnamment facile. La journée se termine par un bon repas et des jeux de société légèrement arrosés au coin du feu.
Mardi (31/01) Petit jour de repos, on n’est plus tout jeunes savez-vous. Nous visitons Colmar-les-Alpes, ses remparts et sa cascade – où certains décident de se baigner de leur plein gré (ou pas) malgré les stalactites environnantes. L’allégresse nous revient à nouveau quand il s’agit de dévaler les collines de la Colle sur tous les objets plus ou moins glissants qui nous tombent sous la main (luge, sacs poubelle, ou tout simplement notre plus simple appareil). De retour à Peyresq, nous participons au bon entretien de Cérès en changeant le robinet de la cuisine – nous allons désormais pouvoir nous passer de notre système D à base d’élastiques.
Mercredi et jeudi (01-02/02) En route pour une randonnée de deux jours. Nous démarrons du petit village de Ondres sous une chaleur torride, les vêtements tombent rapidement alors que nous gravissons le ravin de la Done. Après une petite sieste au soleil, nous parvenons à la Cabane de l’Orgeas. Nous installons nos quartiers en ce lieu douillet, puis les plus courageux décident de faire un excès de zèle jusqu’à la Femme Couchée. La soirée se finit sur des raviolis, du génépi et un jeu du loup-garou auprès du poêle, tout cela accompagné de thé à base de neige fondue. Après une bonne nuit de repos, nous rentrons au QG, les uns par les Gorges Saint-Pierre et les autres en revenant sur nos pas. Nous reprenons finalement des forces grâce à une bonne tartiflette, où nous cherchons avec peine les morceaux de pommes de terre parmi le reblochon.
Vendredi (03/02) Afin de terminer en beauté ce séjour, nous partons pour l’ascension du Mont Courradour qui s’élève au-dessus de Peyresq. Les raquettes sont bien nécessaires pour venir à bout de ce dernier (un troisième poumon n’aurait pas été de refus non plus). Bien que les bottines des Gembloutois aient gravi maintes et maintes fois les pentes menant à ce sommet mythique, celui-ci nous paraît toujours aussi beau (et haut). La dernière soirée est digne de la tradition gembloutoise et certains n’en sortiront pas indemnes.
Samedi (04/02) Il est déjà temps de faire nos adieux à Peyresq et ses maisons aux murs de pierre. Une épaisse couverture de neige l’a recouvert pendant la nuit, rendant ce lieu providentiel encore plus magnifique. C’est donc le cœur lourd que nous quittons ces chères montagnes sous un ciel bleu azur. Inutile de dire que notre voyage se clôture par un petit passage incontournable à l’AG.
En somme, ces belles vacances nous ont rappelé ce qu’était la vraie vie et nous en sortons remplis de bon air montagnard, prêts pour affronter les prochaines festivités. Ceci n’était qu’un chapitre des aventures des Gembloutois à Peyresq et nul doute qu’il y aura encore beaucoup de générations d’étudiants pour prendre soin de Cérès tout en profitant comme il se doit des plaisirs de la montagne, afin que cette chance incommensurable continue à traverser le temps.
Pour l’équipe des Gembloutois-Peyresqans,
A Peyresq, ski p’tit zizi !
Babette ****
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