Les Gembloutois à l’étranger #7

Ir. Marc Vandenhaute (1996), ingénieur forestier à la FAO

Canal Zoom a joint Marc Vandenhaute, ingénieur forestier à la FAO, pour notre 7ème séquence « Les Gembloutois à l’étranger ». Voici l’entretien réalisé via Skype.

Qui est Marc Vandenhaute ?

Source: Uliège

« Forest Officer » pour la FAO à Rome (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture), je supervise actuellement plus de 100 projets dans 35 pays ACP (Afrique, Pacifique et Caraïbes). L’objectif de ces projets est de mettre en place des actions qui permettent à ces pays producteurs de lutter contre les exploitations forestières illégales des ressources forestières.

Nous mettons sur pied des systèmes de traçabilité du bois depuis la forêt jusqu’aux ports d’exportation, des mécanismes d’observation indépendante des forêts par les populations, des formations à destination des agents en charge du contrôle, des études pour caractériser l’importance socio-économique du marché national du bois et la façon de le formaliser, des mécanismes pour rendre publique l’information forestière des pays, etc.

Ensuite, mon travail est de sélectionner les meilleurs projets, d’établir les contrats et de suivre les activités sur le plan technique et financier. Je voyage beaucoup pour rencontrer les acteurs et m’assurer que notre travail va dans le bon sens.

J’ai obtenu mon poste actuel à la FAO grâce à mon expérience de terrain en Afrique. J’ai travaillé 9 ans au Cameroun dans des postes très variés : Assistant Technique pour un projet d’appui à la Foresterie Communautaire à l’Est du Cameroun, Conseiller du Ministre des Forêts et de la Faune du Cameroun et ma dernière expérience de travail, qui se déroulait au sein de la Délégation de l’Union européenne au Cameroun, a été de faciliter les négociations de l’Accord de Partenariat Volontaire entre le Cameroun et l’Union Européenne dans le cadre d’un plan d’action appelé FLEGT (Forest Law Enforcement Governance and Trade).

C’est un travail passionnant. Au fil des années, nous remarquons que les projets que nous finançons ont un impact, qu’ils permettent d’améliorer la gestion forestière, de réduire les impacts négatifs de l’exploitation illégale des ressources, avoir la satisfaction de jouer un rôle dans la protection des forêts et des droits des peuples qui en dépendent.